Le printemps a la particularité de faire renaitre les odeurs endormies durant l’hiver. Un retour à la vie.
Senteur: L'ail des ours
La discrète disparition... et réapparition des odeurs
Le froid gèle les odeurs. C’est bien connu. En cuisine comme dans la nature.
Le plus étrange est qu’on ne le remarque pas. On ne remarque pas l’absence d’odeurs. On remarque seulement quand elles reviennent ou quand elles dérangent. Le printemps a ceci de fantastique que tout doucement, comme un voile qui se lève, il permet aux effluves de revenir.
Le réveil de la nature
Les odeurs des fleurs, des champs, parfois de ce qu’on épand - c’est moins fleuri mais aussi naturel 😊-, du pollen.. reviennent nous flatter les narines.
C’est encore plus vrai pour ceux qui ont la chance de vivre en montagne ou d’y passer quelques jours au printemps. Là-haut, dans la neige, rien à se mettre sous le nez.
Au fur et à mesure de la descente, notre odorat se réveille. L'herbe, les arbres, les odeurs d'animaux, le pollen, les gants (comique, non ? ceux qui connaissent comprennent) sont autant de repères. J’ai une amie qui m’a avoué que, quand son papa revenait de montagne, elle allait fourrer son nez dans sa corde. Odeur particulière, évocatrice de beaux moments…
Des repères archaiques
Pour la petite anecdote… Pour autant qu’on ait un tant soit peu l’habitude, courir en forêt apporte au nez un pouvoir de détection de l’ail des ours digne d’un vrai truffier. Bonjour les pestos et les soupes d’enfer.
Ouvrez les narines, il est temps de déguster…
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