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Le goût des merveilles ; un autre regard sur la vie

Il existe des terrains communs entre l’autisme et l’hyperesthésie.


Ambiance sonore

Senteur: les fruits lors de la récolte d'automne


Un film, au coin de la zapette

Il y a quelques jours, au détour d’un choix de film dû au plus grand des hasards (en était-ce vraiment un ? ), j’ai visionné « Le goût des merveilles », d’Eric Besnard, avec Virginie Efira, Benjamin Lavernhe, Lucie Fagedet.

 

Tellement d’émotions. Tellement touché.

 

Une question de ressenti

J’avais déjà lu de loin qu’il pouvait avoir des connexions entre les Aspies et l’hyperesthésie. Il faudra que je retourne dans ma littérature pour savoir où. Je l’ai lu plusieurs fois.

 

Certes, le film s’engage parfois vers des lieux communs (le voisin,épris, qui veut la main de la belle contre ses dettes) et peut paraître parfois un peu fleur bleue.

 

N’empêche que beaucoup de situations m’ont touché. L’expression des sentiments de Pierre, son besoin d’aligner les chaufferettes, de ranger son environnement, ce besoin de fuir la situation qui le met en stress et surtout ce besoin qui le pousse vers une personne qu’il sait pouvoir aider… autant de situations où je me reconnais et qui me touchent.

 

La manière dont Pierre fait ses commentaires de manière assez directe sur le physique de Louise ou sur d’autres aspects me parle beaucoup. Combien de fois n'ai-je pas fait part de mon ressenti lors d'une rencontre. de manière directe, et que j'essaye toujours d'être respectueuse?

 

J’ai eu du mal à cacher mon émotion. D’ailleurs à quoi bon ? Quelques larmes ont été mes compagnes lors de la rencontre avec les personnages.

Hyperesthésie et autisme

J’avoue humblement n’avoir qu’une très faible connaissance de l’autisme et du syndrome d’Asperger. Asperger, qui lui-même est un personnage sujet à de fameuses controverses et qui rappelle de sombres souvenirs.

 

Pourtant, même si je ne colle pas de cercles sur les murs de ma chambre, si je ne suis pas hypercalé en math, si je suis malgré tout un petit peu social, je me suis reconnu dans combien de situations évoquées par le personnage principal.

 

Je voudrais ajouter un petit commentaire très personnel et qui part d’une intime conviction. Il arrive dans le film et au travers de certains de mes articles je l’ai déjà évoqué, de ressentir des « choses », événement, attitudes, qui sont une réalité et que beaucoup de ressentent pas et/ou n’osent pas interpréter. On appelle cela des pressentiments. ? Je suis convaincu qu’il ne s’agit tout simplement que de la mise en réseau de multiple stimuli et perceptions qui nous font arriver à ces conclusions que d’autres ne perçoivent pas.

 

C’est aussi le cas de Pierre.

 

Merci le film, pour ces émotions

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