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Un effluve qui frôle les narines...

Un effluve qui frôle les narines, parfois un délice…

L'anecdote du jour

Samedi passé, comme on dit chez nous, je faisais mon bois.
Tout simplement, les bûches qui sèchent derrière la maison ont une longueur d’1 mètre. Or notre poêle accepte les morceaux de bois d’au maximum 30cm. Donc je les coupe en quatre (jusque là, pas de problème tout le monde suit… 😊).

Je sais, on est déjà bien avancés en novembre, et je suis en retard… Mais les belle journée de l’automne ne poussaient pas à l’ouvrage.
C’est chaque fois une entreprise, il faut sortir la scie circulaire, amener la remorque, l’électricité, s’habiller en conséquence, …
Le bruit de la scie est assez insupportable, et pour me protéger des acouphènes, j’avoue porter un casque de protection pour les oreilles.
Heureusement, il n’empêche pas les odeurs…

Dans mon tas de bois, j’ai une proportion significative de chêne. Avez-vous déjà coupé (ou fendu) du chêne ? Quelle odeur, quelles effluves… Parfois, je m’arrête, je prends une bûche et je fourre mon nez dessus….

 

Comment décrire le ressenti ? Un œnologue pourrait sans doute trouver des mots bien plus justes que les miens. L’odeur est volatile, chênée (surprenant, non ?), presque alcoolisée. Avec un peu de poivre, de foin frais. Elle évoque une sensation de bien-être, cocoon, dans une ambiance solide, rassurante. J’adore cette odeur. Ce qui est surprenant, c’est que le chêne garde son odeur de nombreuses années. Fendre un bloc plus âgé voire une vieille poutre dégage les mêmes impressions.


D’autres arbres ont également des odeurs enivrantes. Je pense ici à certains résineux, notamment en montagne. Il suffit de passer à côté d’un tas de grumes fraîchement abattues pour avoir les narines qui s’éveillent.

Tout s’explique ?

Ne vous disais-je pas précédemment que les odeurs naturelles sont les plus remarquables ?


Vous n’êtes pas d’accord avec moi ? Normal, « Les gouts et les odeurs, cela ne se discute pas! ».
Je lisais, il y a quelques jours, un article qui éclaire la variabilité des perceptions olfactives d’une personne à l’autre. Nous disposons d’environ 400 récepteurs olfactifs. La particularisation d’un seul de ces récepteurs peut modifier fondamentalement la perception d’une odeur. Éclairant, non ?


Quid des récepteurs olfactifs des hyperesthésiques ?

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